lundi 26 décembre 2011

« La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire. Elle doit mener au respect. Tolérer c'est offenser. » -Johann Wolfgang Von Goethe

Esquisse de la laïcité telle qu`elle devrait être véritablement définie:

On a tendance à penser qu`une opposition indiscutable sépare la science et la religion. Pourtant, alors que la religion tente de répondre à la question du « pourquoi », la science, elle, s`intéresse à la question du « comment ». La religion essaye de définir le monde, de lui donner un sens, contrairement à la science qui a comme but de comprendre les phénomènes « observables, mesurables et quantifiables.» On ne peut opposer la vérité scientifique à la vérité religieuse puisque celles-ci sont complémentaires.

Néanmoins, les conflits n`ont disparaissent pas moins; effectivement, certaines manifestations d`intolérance et de fanatismes religieux sont sujets à une inquiétude sérieuse et permanente. Ce sont les philosophes des Lumières tel que Voltaire, Diderot, et Locke qui feront une première approche moderne du terme « laïcité ». La laïcité est définie comme étant la séparation de l`État de la société civile et de la société religieuse.

Sans empêcher une liberté religieuse, la laïcité promeut un pouvoir politique et administratif des autorités citoyennes sans que la sphère religieuse soit impliquée dans leurs choix. À cet égard, ces autorités sont tenues de remplir leurs fonctions d`après les normes citoyennes (par exemple : La déclaration des droits de l`Homme) et non pas selon des obligations religieuse.

D`autre part, il est important de faire remarquer que la laïcité ne doit pas nuire à la liberté religieuse. Si celle-ci est d`ordre privée et sans conséquence directe sur la société alors elle ne déroge pas à la règle de laïcité.

Puisque la Déclaration universelle des droits de l`homme plaide en faveur de la liberté de conscience, de religion et d`expression alors, « La religion est considérée comme un engagement personnel » et non « clandestin ». Il n`est pas question de bannir toute sphère religieuse de la société mais de lui donner une dimension plus intime et personnelle. Notamment, il est interdit à un État d`user d`une religion dominante démographiquement, pour définir ses règles sociétales et politiques.

mardi 20 décembre 2011

Film : Des hommes et des Dieux










Inspiré de l`histoire des moines de Tibhirine tués en Algérie 1996 lors de la guerre civile entre groupes islamistes armée algérienne, Des hommes et des Dieux est né 14 ans plus tard entre les mains du réalisateur Xavier Beauvois.

Sans prendre en compte les problèmes politiques du pays, le film met en scène la vie quotidienne simple et austère des moines catholiques dans un village isolé ainsi que l`interaction de ceux-ci avec les villageois algériens. La vie que mènent les moines est conçue de tâches quotidiennes dans le monastère, de travail dans la terre ainsi que de prières silencieuses et « chantées ». En somme, on est en mesure de sentir la sérénité et la tranquillité d`une vie dédié à l`amour de Dieu.
Tout au long du film, des moments de silences pourront être remarqués, ce qui met l`accent sur l`importance de se retirer dans son intériorité pour les moines de Tibhirine. Néanmoins, cette paisibilité sera interrompue par la tension que s`installera face à l`appréhension dû à l`effervescence et à la violence des groupes islamistes.


C`est un film qui m`a agréablement surprise car je me méfiais, un peu, de la popularité qu`il avait. Aimer un film que le grand public semble apprécier n’est pas de bon augure; ce sont souvent les films les plus « exécrables» qui récoltent les lauriers d’une notoriété frauduleuse. Cependant, ce film aborde une dimension que je n`avais osé espérer. D`un côté, les silences ont une signification de profonde quiétude et de l`autre les dialogues sont d`une profondeur intellectuelle inattendue. Ce qui m`a le plus frappé, c`est le fait que la réalisation du dialogue interreligieux ait été faite aussi judicieusement et avec une application dirait-on, parfaite. J`ai apprécié les dimensions de l`entraide, de la quiétude entre deux communautés différentes ainsi que le « vivre ensemble » (ou le « vivre avec l`inconnu ») tout en gardant une sérénité exemplaire.

Le thème tournant autour du sacrifice m`a également touché; les moines avaient fait, selon moi, un choix juste, car la vie est plus humble et honorable lorsqu`on la vit pleinement et non en fuyant la réalité. Cela démontre l`importance d`aller jusqu’à bout de ses choix et de ne pas éprouver de remords mais cela révèle également du désir des moines de rencontrer Dieu. En revanche, le réalisateur n`a pas inclut la mort dans le film, puisqu’il voulait être le plus objectif possible et ne pas élaborer une théorie ou une hypothèse concernant la mort des moines, la guerre civile d’Algérie n`étant pas le sujet centrale.

Au début, je me disais que le film aurait dû finir tout de suite après la scène du diner final: sur la trame sonore du Lac des Cygnes, de Tchaïkovski le diner final annonce le pressentiment d`une fin imminente. Cette « Cène » fait ressortir tous les sentiments retenus jusque-là, c`est donc une certaine libération de l`âme toute entière. Cependant après une brève réflexion, j`en ai déduit que l`image de la fin, celle des bourreaux entrainant les «prisonniers » fiers et accomplis, avaient une signification tout aussi profonde.

Bref, ce film est une réalisation qui me semble être si réelle que l`on peut être facilement troublé par le naturel des acteurs. On a l`impression qu`ils jouent le rôle de leur propre vie. D`ailleurs, il est nécessaire de saisir les émotions qui se trouvent tant dans les dialogues que dans les silences sinon on pourrait ne pas comprendre la portée de cette réalisation et trouver ce film trop monotone, voir même « ennuyeux ».


 

mardi 11 octobre 2011

" D`ailleurs ces angoisses, le seul moyen d`en moins souffrir, c`est de les observer, et les peindre me distraira."- Victor Hugo




Le Monde nous semble immensément et cruellement grand lorsqu`on le vit individuellement.
Pourtant, peu importe l`essor qu`on prend pour le survoler, une Chaîne Éternelle enlace nos chevilles frêles;

Car la Mort, toujours à l`Heure, n`a de patience que pour le plaisir malsain qu`elle éprouve lorsque qu`elle nous lynche sournoisement et sans préavis, afin de rendre à la terre son dû.

Mon esprit fataliste me murmure, de cette voix doucereuse, qu`il ne faut pas trop s`éloigner;  plus on s`envole, plus la Chute est brutale et infructueuse.






C`est d`un regard rempli d`espoir dont je suis prisonnière,
Mes barreaux se résument à leurs étreintes improvisées.
Et c`est d`une attitude ostensible que je les rends droits et fiers ;
Voilà, c`est moi, le pantin, aux idées fixées.


J`essaie de me rassurer, alors je te regarde amusée
Ça se file des pilons au coin de la ruelle
C`est facile de monter en l`air ; suffit de vous regarder,
Engourdir ses pensées pour mieux frôler le ciel...

D`un œil dégouté, je te vois, lâchement, obéir à tes tentations.
Mais d`un altruisme démesuré, mon esprit te tolère...
Avec un éternel soupir j`appréhende ton retour sur terre,
Puis te laisse te blottir entre les parois robustes de la compassion.

En vrai, je reste polémique au fond de moi,

La frontière est fine entre sympathie et pitié
 Je reste perchée tel un corbeau, n`attendant que ton trépas pour me rassasier.
Toujours, lorsque je me poserai près de toi, tu fuiras mon regard et tu feras mine d`avoir [foi].






Que la grâce soit avec toi.

« Le Temps nous égare, le Temps nous étreint, le Temps nous est gare, le Temps nous est train. » – Jaques Prévert

Peinture de Picasso

Je peins de ma main fébrile ;
Les traits d`un être docile
Sous son expression grossière et infâme ;
Il prend l`allure d`une femme
Elle marche les mains liées,
Sous des regards d`acier
De son visage meurtrit,
L`on retient que sa bouche qui sourit
Un sourire qui réchaufferait la mort,
Mais qui ferait fuir
Albator
Malheureux est son regard
On comprend qu`elle s`égare
Mais on n`ose lui montrer le chemin,
De peur, de ne plus retrouver le sien
Son nom se perd dans les plus profonds abimes,
Car, de son oreille distraite, elle n`entend plus que les cygnes
Sous ses traits adoucis,
Se cache une peine endurcie
Lorsque le jour se lève ;
Elle met fin à une trêve
Mais quand les morts sortent des tombes ;
Son masque fleurit tombe
Et de sa plume d`or,
Elle décrit tristement son sort
En attendant lâchement sa mort.


mardi 13 septembre 2011

"Tout le monde triche, pas pour gagner, mais pour exister" -Kery James

“Depuis que j'ai quitté le Liban en 1976 pour
m'installer en France, que de fois m'a-t-on
demandé, avec les meilleures intentions du
monde, si je me sentais "plutôt français" ou
“ plutôt libanais “. Je réponds invariablement:
“ Un et l'autre !” Non par quelque souci d'équilibre
ou d'équité, mais parce qu'en répondant différemment,
je mentirais. Ce qui fait que je suis
moi-même et pas un autre, c'est que je suis ainsi
à la lisière de deux pays, de deux ou trois langues,
de plusieurs traditions culturelles. C'est précisément
cela qui définit mon identité. Serais-je plus
authentique si je m'amputais d'une partie de moi même?
A ceux qui me posent la question, j'explique
donc, patiemment, que je suis né au Liban, que
j'y ai vécu jusqu'à l'âge de vingt-sept ans, que
l'arabe est ma langue maternelle [...] d'un autre côté,
je vis depuis vingt-deux ans sur la terre de
France, je bois son eau et son vin, mes
mains caressent chaque jour ses vieilles pierres,
j'écris mes livres dans sa langue, jamais plus elle
ne sera pour moi une terre étrangère.
Moitié français, donc, et moitié libanais ?
Pas du tout ! L`identité ne se compartimente pas, elle
ne se répartit ni par moitiés, ni par tiers, ni par
Plages cloisonnées. Je n'ai pas plusieurs identités,
J'en ai une seule, faite de tous les éléments quil`ont façonnée"
 [...]

Extrait des Identités meurtrières  D'Amin Maalouf


Amin Maalouf a enfin dit tout fort ce que plusieurs pensent tout bas de peur de décevoir plusieurs de leurs semblables. Il est tellement vrai qu`on a toujours tendance, en tant qu`individu, à stigmatiser les personnes nous entourant. Basé, souvent, sur des préjugés bien sur, on peut décider du sort de tel ou tel personne sans même en prendre conscience. Et pourquoi étiqueter les gens? Tout simplement parce qu`on a peur. Peur de la différence, peur de nous donner une identité, alors on essaye de se situer le plus possible par rapport aux autres. Se mettre en haut, se mettre en bas, l`important c`est d`avoir sa place au sein de la société.

Pour en revenir à l`extrait de Maalouf, je précise que ce n`est là que le début du roman et qu`il élabore par la suite tout un raisonnement justifiant ces propos qui, aujourd`hui, touche plus de la moitié de la population mondiale. Prenant l`exemple du Québec: qui ne m`a jamais avoué avoir des origines irlandaises, françaises, anglaises etc. ? Par fierté, ou tout simplement par constat? Pourquoi devrait- on choisir entre plusieurs éléments qui font partie d`une seule et même identité? Et obliger une personne à choisir un de tous les éléments dont il est constitué ne serait-il pas malheureux pour lui? Parce que en choisissant l`une ou l`autre appartenance, il est évident qu`on risque de décevoir plusieurs de nos congénères. C`est le résultat que ça a donné: on voit une partie de la population afficher fièrement les couleurs et la langue de son pays d`origine, et d`autre part, on voit ceux qui essayent de s`intégrer au maximum à leur pays d`accueil. D`une situation à l`autre on déçoit une partie de notre entourage mais, en plus, on perd de notre identité puisqu`on ne peut pas s`affirmer complètement comme on le voudrait. Subir cette violence mimétique nous contraint à devenir ce que les gens voudraient que l`on soit. On ne peut pas baser son identité sur une seule appartenance. Comme Maalouf l`a si bien dit, on ne peut oublier ses origines, sa langue maternelle, l`enfance qu`on a pu avoir dans un autre pays que le pays d`accueil. D`autre part, on ne peut nier que nous menons une vie dans un pays différent, que nous étudions celui-ci tous les jours, qu`on y exploite ses richesses et qu`on y parle sa langue. Mais ce n`est pas pour autant qu`on est forcé à choisir une seule part puisque tous les éléments qui nous constituent font notre identité et que c`est avec ce bagage qu`on est distinct des autres. Même si l`on fait tout pour empêcher cette différence de faire surface.




dimanche 11 septembre 2011

"Il faut pleurer les hommes à leur naissance, et non pas à leur mort."- Montesquieu







De ce siècle immonde, je n`ai retenu qu`une chose ;
Les hommes se jouent des femmes en leur envoyant des baisers et des roses...
Et ces femmes niaises qui acceptent de se faire lutiner ostensiblement
J`ai beau les mépriser, les foudroyer, les répugner fermement,

Elles arrivent à éveiller en moi une lubie tenace...
Car, je peux toujours vitupérer contre elles et leur faire face,
Alors qu`elles seront épanouies par le plaisir de la luxure,
Je serai, moi, toujours seule avec ma connaissance et mes quatre murs.

J`essaye de faire une critique de ces actes dévergondés,
Mais je sens, non sans honte, une pointe d`envie mesurée.
Je vois l`Amour partout ; dans les livres, les films, les posters et même dans les trains...

Mais jamais encore sur les visages humains.









jeudi 9 juin 2011

Le recyclage

Ne vous est- il jamais arrivé d`échapper, par mégarde, un de ces emballages qui entourent, enrobent et avalent votre bouteille de jus ? Le plastic est si malléable et tellement glissant qu`il faut s`y prendre avec non seulement vos deux mains, mais en plus y mettre vos dents alors que, votre gorge réclame la fraicheur du jus, au risque de se tarir à tout jamais. Lorsque votre but ultime est atteint et que vous sentez l`emballage glisser entre vos mains et qu`une grande satisfaction grimpe en vous, vous ne vous rendez pas compte du grand crime que vous venez de commettre. En effet, le chauffeur de cette nouvelle voiture hybride, vous savez celle qui consomme moins d`essence mais qui vous coute une petite fortune, et cette dame avec ses cinquante sacs réutilisables ne semble pas apprécier “CE” geste. Tout en les regardant, vous vous sentez perplexe tendis que votre gorge ne demande qu`à être rassérénée de la sécheresse. C`est alors que vous comprenez le dilemme. Vos yeux suivent les regards méprisants qui vont de vous à ce pauvre petit morceau de plastic qui git à vos pieds. Une belle teinte rosée apparaît alors sur vos deux joues. Bien sur, tout en voulant vous rattraper, en vous penchant pour ramassez “le danger public”, vous ne vous souvenez de l`existence de la bouteille de jus, en verre évidemment, que lorsque celle-ci se fracasse en mille éclats sur le sol. Si tout en essayant de prendre une grande respiration vous essayez de vous calmer, l`irritation qui vous gagne inhabituellement, ne peut vous empêcher de proférer un énorme juron au grand damne des deux pseudo-humanistes qui vous observe. C`est que la soif rend irritable vous savez... Très vite, le chauffeur semble pressé de démarrer sa brillante voiture écologique, tout juste sortie du nettoyeur, car il ne faudrait pas que la poussière s`accumule sur une telle œuvre d`art. Tendis, que le chemin de cette vieille dame bienveillante paraît, soudainement, avoir changé de direction. Qui a dit que l`écologie vous fait prendre de bonnes habitudes ?


 Ensuite, pour préserver notre planète, il faut que je vérifie que je n`ai pas jeté de papiers aux poubelles, puisque sinon je serais mise en arrêt par les agents environnementaux qui me mettront l`arme du crime sous mes yeux (qui aurait cru que les factures nuisent même après les avoir payés ?) et me demanderont : “C`est vous X ?”. Moi qui pensais que la déchiqueteuse était un achat superflu... Bien sur, le jeune agent se fera bien entendre, car cet être indulgent a été prévenu de mon, soudain, problème d`ouïe, durant sa fouille quotidienne des poubelles du quartier. Et puis, il faut bien que je comprenne les chefs d`accusations, même au risque de réveiller touts les voisins. Ensuite, ceux-ci sortiront de chez-eux avec des regards scandalisés pour intensifier l`opprobre que me font déjà subir la police des poubelles.




 C`est à se demander si, l`environnement n`est pas un autre moyen d`endoctriner, plus activement, les "bons" gens de la société. Ou à se faire plus de profit, étant donné l`amende salée que j`ai endossée.


 Aujourd`hui il ne faut maitriser qu`un seul sujet pour être “la” personne du moment, il suffit de laisser des sous-entendus écologiques et le tour est joué : vous voilà au sommet.

mardi 7 juin 2011

L`intervention humanitaire...Une juste cause?



Source de la photo


Tout d`abord, sachant que l`intervention humanitaire a pour but d`intervenir lors d`un affront entre deux états, pour protéger les hommes contre toute violence injustement commise. Bien que les états qui décident d`intervenir lors d`un génocide, par exemple, ne prennent pas en compte les droits du gouvernement attaquant, ils contribuent à la légalisation des droits de l`homme. Par ailleurs, l`intervention humanitaire peut mettre fin à une violence sérieuse et systématique d`un gouvernement contre ses individus. Puisque elle ne peut, en aucun cas, augmenter la brutalité dans une guerre, elle est, selon moi, une action assez valable pour mettre un terme au conflit .

Comme bien souvent, les droits des humains ne sont pas respectés, lors d`affrontements et
une intervention humanitaire pourrait prendre en compte ce fait en vertu de la Charte des Nations-Unies. Puisque les droits ne sont pas observés cela en fait une guerre inique.

De plus,
Kant établit dans « les éléments du droit des peuples » qu`il faut défendre l`état qui se fait attaquer pour qu`une guerre soit considérée comme juste. Ainsi, en agissant de la sorte, l`intervention humanitaire peut être observée comme morale, en autant que cette intervention occupe une place mitoyenne dans le conflit. En effet, si, par exemple, un état manque d`effectifs militaires et risquerait, ainsi de diminuer ses chances de sucées, cela en fait une guerre injuste. En outre, si l`intervention humanitaire offrait à cet État des armes pour sa défense, on pourrait considérer la guerre comme étant juste puisque il y aurait un équilibre adéquat entre les États en conflit.

Actuellement, la plupart des guerres sont moralement discutées, puisque il est difficile de savoir si la cause de la guerre est équitable. Les pacifistes vont même jusqu'à dire, qu`en pratique, il n`y a jamais eu de guerre juste, ainsi même si il paraît que certaines causes sont «bonnes », il y aurait toujours des intérêts dont profite une personne en particulier ou un État. De plus,  l`intervention humanitaire pourrait être un prétexte pour les États et ainsi assouvir leur intérêts. En aidant, par exemple, les pays ayant beaucoup de ressources humaines et non des pays "
pauvres ", les états sont persuadés d`être "remerciés" adéquatement à la fin de la guerre. Nullement besoin d`évoquer les nombreux exemples actuels...

Cependant, les personnes tenant cet argument peuvent avoir un jugement hâtif en disant cela, car il est très difficile de prouver, rigoureusement, ces mauvaises intentions. La guerre ne doit pas seulement être une fin en soi, mais être un moyen pour atteindre la Paix pour être juste. Cela revient un peu à dire que ce sont les conséquences des actes et non seulement que le but de l`action qui compte. On peut, de cette manière, adopter un point de vue utilitariste en pensant que seul le résultat de la guerre va déterminer si celle-ci est juste ou pas. Et bien souvent la plupart des gens vont adhérer à cette philosophie, car elle est bien plus "plaisante".