lundi 15 juillet 2013

Langueurs monotones (P.V.)


Scene from The King Stag by Carlo Gozzi


La naïveté de l`enfance est une joyeuse mélodie qui se perpétue sans se soucier des accords du temps.  Mais au fil des tourments, la musique égratigne piteusement les heures de décrépitude.


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Comme le violon torturé pleure  la mort de Mozart; les notes de son histoire évoquent les éternelles lamentations du damné qui ne vit que par souvenirs.


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On ne peut reconstruire sur les ruines décrépis  d`un sombre passé sans qu`en y vivant, on ne soit hanté par ce qui fut jadis. 


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La solitude de cette affligeante mais douloureuse plainte qui l`accompagna jusqu`au trépas, glorifiait la nuit paisible du néant en susurrant à son oreille aussi langoureusement qu`une catin vendant l`image du paradis aux hommes.  


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Ainsi, ayant le ciel au-dessus de la tête, il le pria continuellement de ne point l`embrasser d`un fougueux brasier.