mardi 11 octobre 2011

« Le Temps nous égare, le Temps nous étreint, le Temps nous est gare, le Temps nous est train. » – Jaques Prévert

Peinture de Picasso

Je peins de ma main fébrile ;
Les traits d`un être docile
Sous son expression grossière et infâme ;
Il prend l`allure d`une femme
Elle marche les mains liées,
Sous des regards d`acier
De son visage meurtrit,
L`on retient que sa bouche qui sourit
Un sourire qui réchaufferait la mort,
Mais qui ferait fuir
Albator
Malheureux est son regard
On comprend qu`elle s`égare
Mais on n`ose lui montrer le chemin,
De peur, de ne plus retrouver le sien
Son nom se perd dans les plus profonds abimes,
Car, de son oreille distraite, elle n`entend plus que les cygnes
Sous ses traits adoucis,
Se cache une peine endurcie
Lorsque le jour se lève ;
Elle met fin à une trêve
Mais quand les morts sortent des tombes ;
Son masque fleurit tombe
Et de sa plume d`or,
Elle décrit tristement son sort
En attendant lâchement sa mort.


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