vendredi 30 juin 2017

Pandore

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Il parait qu’après une certaine période de temps probatoire, on se fait inévitablement happer par les événements fructueux du passé qu’on ne pouvait confronter aux moments où ils se produisaient pour une raison ou une autre. Il faut croire que la nature humaine est plus vicieuse qu’elle ne pouvait le laisser déjà croire pour s’imposer son propre jugement. Imaginez qu’une personne  à qui le sort n’a jamais fait de cadeau, ait enduré des circonstances qui la dépasseront toujours jusqu’à un certain point ce qui, par conséquent, la contraignait à gonfler sa boite de pandore au fil du temps. Non qu’elle ne confronte pas les situations mais plutôt qu’elle en récolte les éclats tout en décidant  de confiner la relation causale. En d’autres mots, acheter une marchandise défectueuse, admettre sa vulnérabilité à la fourberie, éviter le marchand qui vous a trompé et utiliser l’article brisé au risque de se blesser. Et si cela devait vous arrivez 5, 10 et peut-être 20 fois, vous adoptez, malgré vous, la même conduite. Sauf qu’une chose va vous arriver; vous perdez foi et confiance en la nature humaine. Tout de même, un jour, on vous dit qu’au final vous finirez bien par affronter les 20 voleurs qui vous ont maraudés.  Parce qu’après un certain point votre égo s’effarouche; pourquoi vous les avez laissés filer sans rien dire quand vous aviez l’intelligence pour dénoncer leur concupiscence. Mille et une raison et d’entre elles, le courage et peut-être la volonté d’aimer ou d’être aimé défaillante ou robuste. Il n’y a pas de doute, on reste répréhensible dans l’inaptitude à braver l’entité des conjonctures qui provoquent nos maux. Mais nous sommes encore plus coupables d’ignorer la vanité des tyrans; nous sommes en partie responsables des souffrances des prochaines victimes. Et puis on ne peut croiser son propre regard sans éprouver du dégoût envers l’être qui s’est laissé piétiner.


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