Je vois constamment cette phrase matoise sur les blogs que je parcours distraitement : « Je n`ai rien à dire; je ne veux pas étaler ma vie. » Primo, je me demande alors quel est le but de l`élaboration du le dit site si il n`y a ni contenu théorique constructif ni partage de velléités ou autre. Secondo, faut-il leur préciser, qu`en général, l`humain, de nature égoïste, ne cesse, même inconsciemment, de rapporter tout à lui-même? Quel hypocrisie de croire que c`est l`innocence ou la grâce que l`on porte en sa pudeur. Qu`il suffise de discuter d`un bon livre, de fredonner une musique ou de rire d`une bonne blague… Tous ces éléments font partis de ce qui nous compose en tant qu`individu; les partager avec autrui c`est proprement nous raconter. Il faut arrêter de croire à cette présomptueuse pudeur et cesser cette attitude relevant plus de la crainte que de la noblesse et qui finie par figer les relations humaines déjà étiolées par cet égoïsme inextinguible. Chaque petit fragment, nous constituant, qui est épilogué avec amertume, honte, vanité ou peur n`est perdu que s`il n`est plus perpétué par sa propre mémoire. Qu`un autre ne se souvienne pas de ce que nous avons pu raconter, et par conséquent; de ce qu`on est, ne provoque qu`une de ces vieilles et orgueilleuses blessures qui malgré nous, finissent par cicatriser lentement.
vendredi 15 juin 2012
Fausse pudeur
Je vois constamment cette phrase matoise sur les blogs que je parcours distraitement : « Je n`ai rien à dire; je ne veux pas étaler ma vie. » Primo, je me demande alors quel est le but de l`élaboration du le dit site si il n`y a ni contenu théorique constructif ni partage de velléités ou autre. Secondo, faut-il leur préciser, qu`en général, l`humain, de nature égoïste, ne cesse, même inconsciemment, de rapporter tout à lui-même? Quel hypocrisie de croire que c`est l`innocence ou la grâce que l`on porte en sa pudeur. Qu`il suffise de discuter d`un bon livre, de fredonner une musique ou de rire d`une bonne blague… Tous ces éléments font partis de ce qui nous compose en tant qu`individu; les partager avec autrui c`est proprement nous raconter. Il faut arrêter de croire à cette présomptueuse pudeur et cesser cette attitude relevant plus de la crainte que de la noblesse et qui finie par figer les relations humaines déjà étiolées par cet égoïsme inextinguible. Chaque petit fragment, nous constituant, qui est épilogué avec amertume, honte, vanité ou peur n`est perdu que s`il n`est plus perpétué par sa propre mémoire. Qu`un autre ne se souvienne pas de ce que nous avons pu raconter, et par conséquent; de ce qu`on est, ne provoque qu`une de ces vieilles et orgueilleuses blessures qui malgré nous, finissent par cicatriser lentement.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire